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Technique chirurgicale (chirurgie de la cataracte)

La phacoémulsification : technique de référence pour la chirurgie d’exérèse du cristallin

La phacoémulsification est actuellement la technique de référence pour la chirurgie de la cataracte.

Phacoémulsification : généralités

La phacoémulsification (souvent abrégée par l’acronyme PKE) repose sur la fragmentation in situ avant aspiration extra-capsulaire du cristallin opacifié au travers d’une petite incision limbique ou cornéenne dont la largeur est comprise entre 1.8 mm (micro incision), 2 mm (mini-incision)  et 3.2 mm (petite incision), alors que le diamètre équatorial du cristallin est proche de 12 mm en moyenne. Ce caractère faiblement invasif autorise la réalisation d’une chirurgie ambulatoire.
Les techniques précédant la phacoémulsification consistaient en l’exérèse cristallinienne soit totale (capsule, cortex et noyau)- extraction intracapsulaire), soit partielle (cortex et noyau- extracapsulaire manuelle) mais dans tous les cas sans fragmentation du cristallin et donc au travers d’une large incision.

Le vocable « extra-capsulaire » désigne le fait que la partie postérieure et l’équateur du sac cristallin (capsule) sont préservés de l’extraction afin d’offrir un support anatomique et accueillir l’implant de cristallin artificiel, ainsi placé en position « anatomique » dans la chambre postérieure. L’implant de cristallin artificiel est dont de chambre postérieure (acronyme souvent utilisé : ICP pour Implant de Chambre Postérieure – l’intervention étant alors résumée par la formule PKE+ICP !).

Une page est consacrée à la description en images de la chirurgie moderne de la cataracte en phaco émulsification.
L’utilisation du rayonnement laser est largement répandue en ophtalmologie, mais n’est pas utilisée en routine pour la chirurgie d’exérèse du cristallin. Actuellement, une technologie émergente est en évaluation: la chirurgie de la cataracte au laser femtoseconde. A ce jour, les bénéfices n’en ont pas été clairement établi, et si les manœuvres comme la découpe capsulaire bénéficient de l’automatisation et de la précision du laser,  certains effets indésirables comme la réduction de la dilatation de l’iris peuvent contrarier l’exécution de certaines étapes.  Dans le futur, il semble que la possibilité de réaliser des temps opératoires de manière « externe », automaisée et de manière « plus reproductible » sera certainement source de progrès.

Phacoémulsification : technique chirurgicale

La technique décrite ici est dite co axiale : une incision principale (micro incision : 1.8 mm) est effectuée pour permettre le passage du phaco émulsificateur et de certains instruments. Une incision latérale, ou dite « de service », permet le passage du micro manipulateur, qui facilite certaines manœuvres intra oculaires.

La réalisation d’une anesthésie locale ou topique conjuguée à la réduction de la taille de l’incision oculaire ont permis d’accélérer la récupération visuelle, et de réduire le taux de certaines complications rétiniennes ou infectieuses. Ainsi, la chirurgie de la cataracte peut être effectuée en routine avec une gestion ambulatoire ; sa durée est aujourd’hui proche d’une quinzaine de minutes en moyenne.

L’anesthésie

L’anesthésie pour la phacoémulsification est essentiellement délivrée de façon locale, sauf dans certaines situations particulières (cataracte de l’enfant, du déficient mental, etc…). Elle consiste soit en l’injection orbitaire de produits anesthésiques (injection péri ou rétro bulbaire), soit en l’administration de gouttes d’anesthésiques locaux (anesthésie topique).

Antisepsie

La chirurgie de la cataracte est effectuée sous contrôle visuel indirect, à travers l’oculaire du microscope opératoire. ¨Afin de réduire le risque d’infection postopératoire (endophtalmie), cette acte s’effectue dans des conditions d’asepsie chirurgicale strictes.

Incision cornéenne

L’incision cornéenne est effectuée par un instrument calibré: en microincision, cette incision est étroite : 1.8 mm. Elle permet le passage des instruments et canules utilisés pour la chirurgie. Une deuxième incision latérale (<1 mm) est réalisée pour le passage du micro manipulateur.

Capsulorhexis

Le capsulorhexis est la découpe de la capsule antérieure : la capsule est « déchirée » au centre, puis cette déchirure est guidée par une micropince de manière à réaliser une ouverture circulaire centrée dont le diamètre est proche de 5.5 mm. Ce geste est réalisé alors que la chambre antérieure de l’oeil (espace compris entre la face postérieure de la cornée et le cristallin) a été préalablement remplie par une substance visco-élastique transparente.

Fragmentation du noyau cristallinien

La fragmentation du noyau cristallinien est provoquée par l’énergie mécanique délivrée au contact du cristallin sous la forme de vibrations de fréquence ultrasonique par la tête métallique du phacoémulsificateur. Elle est également aidée par des manœuvres chirurgicales endoculaires dites de « cracking » ou de « chop ». Une irrigation permanente de solution saline isotonique évite l’affaissement des chambres postérieures et antérieures. Vibrations, aspiration et irrigation peuvent être introduite dans la chambre antérieure de l’œil par l’extrémité d’une pièce à main unique (chirurgie coaxiale), ou peuvent être accomplies par deux embouts séparés et introduits par deux incisions latérales (chirurgie dite bi-manuelle). La gestion de l’intensité des ultrasons, des débits d’aspiration et d’irrigation des fluides est contrôlée en permanence par la console de phacoémulsification, sur laquelle sont reliée les tubulures et l’alimentation électrique de la pièce à main.
Au cours de l’acte chirurgical, le chirurgien dispose de substances viscoélastiques injectables (hyaluronates de sodium de poids moléculaire variable) participant au maintien des volumes oculaires et assurant la protection de la couche endothéliale cornéenne qui tapisse la face postérieure de la cornée. Le respect de cette tunique cellulaire fragile et qui ne peut se régénérer est essentiel pour éviter un œdème cornéen transitoire ou définitif en postopératoire.

pièce a main

Pièce à main pour la chirurgie de la cataracte (micro incision)

Injection de l’implant de cristallin artificiel

Une fois le cortex et le noyau du cristallin fragmentés puis évacués, le sac capsulaire alors vide est déplissé par l’injection de substance viscoélastique pour mieux accueillir l’implant de cristallin artificiel. Afin de ne pas augmenter la taille de l’incision, la plupart des implants, (dont le diamètre optique est proche de 6mm et le diamètre hors tout de 11 à 12 mm) sont  injectés dans la chambre postérieure.
L’implant est avant tout une lentille dont la puissance optique a été calculée avant l’intervention à partir de la puissance cornéenne et de la longueur axiale oculaire (examen de l’échobiométrie ou biométrie optique par interférométrie), de manière à permettre la focalisation des rayons lumineux sur la la partie la plus sensible de la rétine pour la discrimination des détails (fovéa).

Contrôle de l’étanchéité de l’incision

Les incisions cornéennes de taille réduite (inférieures ou égales à 3.2 mm) ne nécessitent généralement pas de fil de suture, à condition que leur géométrie permette une bonne coaptation des berges cornéennes en fin d’intervention.

Phaco émulsification : suites opératoires

Le premier contrôle postopératoire doit avoir lieu dans les premières 72h après la chirurgie, et est en pratique le plus souvent effectué le lendemain de l’intervention. Il est destiné à vérifier l’étanchéité de l’incision, la bonne position de l’implant et l’absence d’infection ou d’inflammation.
Si nécessaire, le renouvellement des verres correcteurs de lunettes est généralement accompli après un délai de trois semaines environ.
Le traitement postopératoire est le plus souvent topique et consiste en l’administration pluri quotidienne de collyres anti inflammatoires stéroidiens ou non stéroïdiens, d’antibiotiques et d’agents dilatateurs de l’iris. La durée totale du traitement local est comprise entre trois semaines et un mois.
Certains protocoles thérapeutiques à visée prophylactiques impliquent un encadrement péri-opératoire avec administration de corticoïdes et ou d’anti inflammatoires par voie locale ou générale. Ils sont l’apanage de la chirurgie de la cataracte du patient fragile (diabète mal équilibré ou compliqué, immunodéficience) ou présentant un terrain général ou local particulier (antécédent d’uvéite, de glaucome, etc…).
Les collyres hypotonisants (beta bloquants) peuvent être prescris en l’absence de contre indication aux patients présentant une hypertonie oculaire post opératoire.

Evolution récente de la technique de phaco-émulsification (extraction du cristallin)

Contrairement aux bénéfices induits par le passage de l’extraction intra capsulaire à l’extraction extra capsulaire, les progrès accomplis récemment dans le domaine de la technique de phacoémulsification ne modifient pas fondamentalement la prise en charge des patients. Ces progrès sont destinés à faciliter l’exécution chirurgicale et/ou à rendre la chirurgie du cristallin de moins en moins invasive.
Ces progrès sont liés à l’amélioration de l’instrumentation chirurgicale, contemporaine de la réduction de son encombrement. Il est aujourd’hui possible de réaliser des incisions d’une largeur inférieure à 2 mm (micro incision) pour l’extraction du cristallin et l’implantation d’un cristallin artificiel. Cette réduction impose toutefois des contraintes accrues en terme de circulation des fluides d’irrigation et de refroidissement. De nouvelles techniques permettent de réduire la délivrance des vibrations ultrasonores au contact du cristallin : modulation temporelle des vibrations ultrasonores (micro pulses, micro burst), gestion optimisée des mouvements de la tête du phacoémulsificateur (oscillations pendulaires : technlogie Ozil®), injection continue de fluide d’irrigation tourbillonnant sous pression pour remplacer l’effet mécanique vibratoire des ultrasons (technologie Aqualase®), etc…

La réduction du temps d’utilisation des ultrasons permet de minimiser le risque endothélial. Enfin, de nouveaux microscopes opératoires facilitent la visualisation des structures oculaires antérieures pour le chirurgien et améliorent la sécurité peropératoire. Certains systèmes autorisent la projection de repères visuels (réalité augmentée) pour faciliter et accroître l’orientation des implants toriques par exemple.

Chirurgie de la cataracte et situations particulières

Chirurgie de la cataracte et cornea guttata (Dystrophie de Fuchs)

La dystrophie de Fuchs est une dystrophie endothéliale dont l’origine est inconnue. Elle est liée à la présence de dépôts anormaux à la partie postérieure de la cornée, qui forment des « gouttes » (cornea guttata); on observe une réduction progressive de la densité des cellules endothéliales cornéennes. L’endothélium cornéen est une monocouche de cellule qui tapisse la face postérieure (interne) de la cornée; ces cellules sont chargées d’assurer que l’hydratation de la cornée demeure contrôlée. Chez l’adulte; la densité en cellules endothéliales est supérieure à 2000 cellules par mm2. Quand le nombre de cellules par millimètre carré d’endothélium décroit (ex: moins de 1000 cellules par mm2), le risque d’oèdeme de la cornée augmente. Cet oedème est maximal au réveil, car l’évaporation d’une partie de l’eau contenue dans le tissu stromal dans l’air n’est plus possible en raison de l’occlusion des paupières pendant le sommeil. La dystrophie de Fuchs est caractérisée par une baisse de vision maximale le matin.

La chirurgie de la cataracte induit une perte en cellules endothéliales, estimée à 5% en moyenne. Le traitement moderne de la dytrophie de Fuchs est la greffe endothéliale pure (DMEK) ou associée à une languette de tissu stromal (DSEK).

Quand le patient atteint de cataracte présente une atteinte visuelle liée à la dystrophie de Fuchs (baisse d’acuité visuelle le matin au réveil), il est quasi inéluctable qu’une greffe de cellules endothéliales sera nécessaire, et elle peut être effectuée conjointement à l’opération de la cataracte (triple procédure: ablation du cristallin, pose d’un implant, greffe endothéliale).

Quand le patient est asymptomatique, il est en pratique licite de n’effectuer que l’opération de la cataracte, en particulier si la densité endothéliale est supérieure à 1000 cellules par mm2,  et que l’épaisseur cornéenne est inférieure à 600 microns (oedème absent ou modéré). Dans ces conditions, une chirurgie de la cataracte simple doit être tentée, mais en cas de décompensation endothéliale post opératoire, avec baisse de vision et oedème chronique, une greffe de cellules endothéliales (technique DMEK) devra être effectuée pour rétablir la transparence de la cornée.

Quand la densité endothéliale est inférieure à 1000 cellules par mm2 et qu’il existe un oedème de cornée (épaisseur centrale supérieure à 650 microns), la réalisation d’une greffe de cellules endothéliales conjointe (ou effectuée secondairement) à la chirurgie de la cataracte peut être proposée.

Chirurgie de la cataracte et Diabète

Alors que la chirurgie de la cataracte effectuée chez les patient présentant un diabète bien équilibré et une rétinopathie diabétique absente ou minime résulte en un faible taux de complications, la prise en charge chirurgicale de patients atteints de diabète sévère et compliqué est plus problématique.
L’équilibre du diabète doit être obtenu de préférence plusieurs mois avant la réalisation de l’acte chirurgical. L’élévation du taux d’HbA1c est un facteur de risque d’aggravation de la rétinopathie diabétique au décours de la chirurgie de la cataracte. Les techniques modernes et non invasives d’imagerie vitréo rétiniennes comme l’OCT (Optical Coherence Tomography) permettent d’objectiver les rapports entre le vitré et la macula, et d’envisager la réalisation d’une chirurgie combinée (ablation de la cataracte et vitrectomie) dans certains cas d’œdème maculaire persistant.
Le diabète serait le premier facteur de risque de complication infectieuse après la chirurgie de la cataracte (endophtalmie) qui fait partie des infections nosocomiales. L’antibioprophylaxie est controversée ; la fluoroquinolone par voie systémique administrée 2h avant le geste et complétée éventuellement par une nouvelle prise 24h après est préconisée chez les patients à risque. En plus des mesures préventives (asepsie et antisepsie), un suivi précoce au cours des premiers jours et une information adéquate des patients diabétique sont importantes pour prévenir les complications infectieuses. L’injection dans la chambre antérieure d’une solution d’antibiotique (céfuroxime) en fin d’intervention est selon certaines études Européennes une méthode prophylactique efficace chez les opérés de cataracte, mais certains résultats sont contestés notamment aux USA.

Chirurgie de la cataracte et dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

La progression accrue de la DMLA après la chirurgie de la cataracte a été rapportée. L’étude Framigham a montré que les patients atteints de cataracte nucléaire (filtrant particulièrement les courtes radiations proche de la lumière bleue) présentaient un taux de remaniement maculaire plus faible que ceux atteints de cataracte corticale. Ces éléments suggèrent le rôle délétère pour la rétine maculaire des radiations lumineuses courtes (300-400 nm, ou proche ultraviolet).
Certaines études ne retrouvent au contraire pas de lien significatif entre exposition à la lumière et DMLA. Le risque potentiel lié à l’exposition rétinienne aux courtes longueur d’onde chez les patients opérés de cataracte justifie toutefois la présence d’un filtre aux ultra-violets (<400nm).
Des implants « jaunes » car filtrant une partie de la lumière bleue ont été introduits sur le marché. Ils miment les propriétés d’absorption d’un cristallin moyennement âgé en atténuant les radiations lumineuses comprises entre 400 et 500 nm (le pic pour la lumière bleue est situé aux alentours de 430 nm).
Le bénéfice procuré par ces implants jaunes demeure à ce jour spéculatif, en l’absence de résultats cliniques avérés portant sur des études randomisées. De plus, la réduction de la lumière bleue au niveau rétinien pourrait réduire les performances visuelles en ambiance lumineuse réduite (condition scotopiques), et perturber les rythmes circadiens par la réduction de la sécrétion de mélanopsine (cette protéine que l’on retrouve dans certaines cellules ganglionnaires photosensible inhibe la sécrétion de la mélatonine par la glande pinéale).

Chirurgie de la cataracte et antécédent de chirurgie réfractive cornéenne

La chirurgie réfractive pour la correction des défauts optiques oculaire (myopie, astigmatisme, presbytie) connaît un succès croissant, dont bénéficient chaque année plus d’un million d’yeux américains au moins 100 000 yeux français.
Les techniques de chirurgie cornéenne (PKR pour Photokératectomie à visée Réfractive, Laser Assisted In Situ Keratomileusis ; LASIK) modifient de façon contrôlée le pouvoir optique de la cornée. Au cours des années 80 et 90, la technique de kératotomie radiaire reposait sur la réalisation d’incisions périphériques destinée à corriger la myopie par le biais d’un aplatissement central.
Si la chirurgie de la cataracte chez les patients opérés de chirurgie réfractive cornéenne ne pose pas de problèmes techniques particuliers, les modifications géométriques cornéennes préalablement générées font que la mesure du pouvoir optique de la cornée peut s’avérer erronée avec les techniques de mesure standard (kératométrie). Certaines formules utilisées pour prédire avec exactitude la puissance de l’implant cristallinien chez les sujets sans antécédents chirurgicaux peuvent également mener à des erreurs chez les patients opérés de chirurgie réfractive.

Le calcul de la puissance de l’implant chez l’opéré de chirurgie réfractive (biométrie) requiert ainsi une attention particulière et des techniques de mesure et de formules de calcul appropriées.

Chirurgie de la cataracte et prise de tamsulosine

La tamsulosine est un antagoniste alpha 1 adrenergique qui permet le blocage préférentiel des récepteurs alpha 1 prostatiques (sous-type 1A) avec une action limitée sur les récepteurs alpha A vasculaires (sous type 1B). Cette molécule est indiquée dans l’adénome prostatique.
Le syndrome de l’ « iris flasque peropératoire » (floppy iris syndrome) est observé chez les patients ayant pris de la tamsulosine et se caractérise par une triade peropératoire qui associe un stroma irien flasque, un prolapsus de l’iris vers la sonde d’aspiration et l’incision, et une constriction pupillaire progressive malgré un protocole de dilatation approprié. La prise de tamsulosine pendant deux semaines suffit pour induire ce syndrome, qui peut par ailleurs s’observer 3 à 5 ans après l’arrêt du traitement. Cette particularité tient au fait que la tamsulosine reste liée pendant une longue période aux extrémités post synaptiques du dilatateur de l’iris.
Les recommandations concernant la stratégie opératoire sont la poursuite du traitement mais l’utilisation d’un protocole de dilatation préopératoire spécifique à base de cyclopentolate à 0.5% et l’instillation d’atropine 1% trois fois par jour un à deux jours avant la chirurgie. La recherche à l’interrogatoire de la prise de tamsulosine doit être systématique à l’interrogatoire avant chirurgie de la cataracte.

39 réponses à “Technique chirurgicale (chirurgie de la cataracte)”

  1. Dr Damien Gatinel dit :

    Il n’est pas possible de vous renseigner de manière précise sur votre cas qui est particulièrement complexe. La greffe de cornée est une intervention qui, quand combinée à la chirurgie de la cataracte, traduit un état pathologique important au niveau de loeil. Les suites opératoires peuvent être complexes et requièrent des controles fréquents en post opératoire. Votre chirurgien pourra vous renseigner plus en détails sur votre cas spécifique.

  2. Meziane salima dit :

    Bonjour
    J’ai 62 ans Je viens d’être opérée de cataracte et greffé de cornée en même temps .tout allait bien au 4 ème moi mon oeil est devenu un peu rouge côté 9h. On m’a dit qu ‘il etait infecté.j ‘était sous collyres antibio et corticoides mais ça s’est empiré en revenant chez mon chirurgien il m’a dit que les cellules souches ont diminuées et que c’était un rejet du greffon alors il m’a prescrit la ciclosporine en plus des corticoïdes après deux mois il y ‘a eu une amélioration j’ai continué avec le même Trt.mais au bout de 10 j je me réveille et je voix desfilaments noirs et ma vue à baissée. Le chirurgien à arrête tout Trt actuellement depuis un mois je ne mettais que Chibroxine collyre vit À et Thealose.
    Est ce qu’il faut regreffer ou il y a t il d’autres solutions.conseillez moi SVP
    Merci Dr de me repondre.

  3. Meziane dit :

    Bonjour
    J’ai 62 ans Je viens d’être opérée de cataracte et greffé de cornée en même temps .tout allait bien au 4 ème moi mon oeil est devenu un peu rouge côté 9h. On m’a dit qu ‘il etait infecté.j ‘était sous collyres antibio et corticoides mais ça s’est empiré en revenant chez mon chirurgien il m’a dit que les cellules souches ont diminuées et que c’était un rejet du greffon alors il m’a prescrit la ciclosporine en plus des corticoïdes après deux mois il y ‘a eu une amélioration j’ai continué avec le même Trt.mais au bout de 10 j je me réveille et je voix desfilaments noirs et ma vue à baissée. Le chirurgien à arrête tout Trt actuellement depuis un mois je ne mettais que Chibroxine collyre vit À et Thealose.
    Est ce qu’il faut regreffer ou il y a t il d’autres solutions.conseillez moi SVP
    Merci Dr de me repondre.

  4. BOUVANIER CLAUDE dit :

    j’ai été opéré de la cataracte il y a 2 mois avec 1000 cellules endothéliale, tout c’est bien passé après deux contrôles, tout est correct; mais maintenant je suis ébloui par trop de lumière, dehors avec le soleil l’effet est le mème qu’après un fond-d’oeil, je suis obligé de prendre des lunettes de soleil; en fin de journée il me semble que j’y suis moins sensible.

  5. Chikhoune Farid dit :

    j’ai pris des alfa -bloquants durant six mois et cela fait 4 mois que j’ai arrêté le traitement. Maintenant je dois faire une opération sur la cataracte. Est ce que je peux faire cette opération?
    Merci

  6. LESBROS Alain dit :

    Bonsoir,
    mon ophtalmologue,après examen m’a conseillé, une chirurgie de la cataracte par phako-emulsification .Je suis actuellement avec un traitement de eliquis 5 x2 par jour .dois-je suspendre ce traitement avant l’intervention et pendant combien de jour avant la chirurgie.
    Merci pour votre réponse .
    Cordialement.

  7. Miraglia dit :

    Bonjour,
    Je suis presbyte et astigmate Je dois être opérée de la cataracte car j ai 70 ans mais je n ai pas de cataracte Il s agit pour moi de me passer de lunettes donc de confort
    Seulement j ai la Maladie de Parkinson depuis 10 ans et je voudrais bien savoir s il y a un risque quelconque dans mon cas. Je suis traitée par Sifrol, Modopar 125 et rasagiline. Quelle sera l évolution en fonction de la maladie.
    Merci de votre conseil
    Cordialement

  8. Jacques dit :

    Bonjour Docteur,

    Je suis atteint de cornea guttata donc une perte de cellules endothéliales et je dois me faire opérer de la cataracte. J’ai entendu parler de substances viscoélastiques à injecter pour éviter la destruction de ces cellules. Que peut faire le chirurgien pour éviter la perte de ces cellules lors de l’opération à part cette substance viscoélastique qui existe depuis déjà longtemps avec ses inconvénients ? Y a-t-il d’autres procédés ou d’autres produits ?
    Sera t-il bientôt possible de recourir aux cellules souches pour éviter cette greffe endothéliale avec la méthode DMEK qui semble la meilleure actuellement (votre avis) ?

    Merci beaucoup d’avance pour votre réponse.
    Bien cordialement.

  9. Dr Damien Gatinel dit :

    Les alpha bloquants exposent tous à ce risque qui, s’il est anticipé, ne compromet pas les chances d’une chirurgie non compliquée. Vous pouvez vous adressé au CHU de Bordeaux où la prise en charge devrait être optimale, ou dans les centres privés de référence de la région.

  10. DÉFOSSÉ dit :

    Bonjour Docteur. La prise de alfuzosine présent elle autant de risque que la prise de tamsulosine pour l’opération de la cataracte. Je prend alfuzosine depuis 7 ans à raison d’un comprimé tous les deux jours. Faut-il avoir peur de se faire opérer ? En général il y a t il beaucoup de risques ? Pouvez-vous me conseiller un bon opthalmo à Bordeaux qui connaît bien ce problème d’iris flasque. Merci pour votre future réponse. Cordialement. Et tous mes vœux.

  11. DÉFOSSÉ dit :

    Bonjour Docteur. La prise de alfuzosine présent elle autant de risque que la prise de tamsulosine pour l’opération de la cataracte. Je prend alfuzosine depuis 7 ans à raison d’un comprimé tous les deux jours. Faut-il avoir peur de se faire opérer ? En général il y a t il beaucoup de risques ? Pouvez-vous me conseiller un bon opthalmo à Bordeaux qui connaît bien ce problème d’iris flasque. Merci pour votre future réponse. Cordialement. Et tous mes vœux.

  12. Dr Damien Gatinel dit :

    La réalisation d’une chirurgie de la cataracte après kératotomie radiaire (KR) expose effectivement à certaines difficultés, liées d’une par à la présence des incisions radiaires, et d’autre part au calcul de la puissance de l’implant (nécessité d’utiliser une formule tenant compte de l’antécédent de chirurgie cornéenne). IL est toutefois important de stipuler si la vision ne s’est améliorée que d’un dixième sans correction, ou si cette amélioration modeste a été effectuée avec la meilleure correction possible. La sensation de gêne locale peut avoir un rapport avec les incisions cornéennes et/ou la cicatrice de l’incision réalisée pour réaliser la chirurgie de la cataracte. Dans tous les cas, un bilan comportant la réalisation d’examens complémentaires est indiqué.

  13. ROYER dit :

    Bonjour, je viens d’être opérée de l’oeil gauche de la cataracte après l’intervention de la myopie par kératotomie radiaire en 1997, le résultat ne m’a pas apporté de satisfaction, la vision ne s’est améliorée que d’un dizième et je ressens depuis cette intervention (12.21) une gêne dans cet oeil.
    Quelle recommandation pourriez vous me faire pour me diriger vers un centre ou un des
    ophtalmologues de la fondation, rôdé à ces actes d’opération de cataracte après kératotomie. Je serai prête à me déplacer pour une consultation suivie éventuellement et ultérieurement d’un acte
    opératoire pour l’autre oeil – merci pour vos conseils –

  14. Dr Damien Gatinel dit :

    La chirurgie de la cataracte chez un patient présentant une forme fruste de kératocône (cornée légèrement déformée ou amincie en raison de frotteemnts oculaires un peu trop énergiques et fréquents) ne présente pas de difficultés particulières.

  15. Boisseau diane dit :

    Bonjour Docteur.
    J’ai un keratocone fruste. L’ophtalmo me propose de m’opérer comme une cataracte et de me placer des lentilles. Qu’en pensez vous? Est il nécessaire de se rapprocher d’un centre de référence dû keratocone en métropole ? J’habite en outre mer?
    Merci

  16. Dr Damien Gatinel dit :

    La perception d’une taille d’image différente entre les deux yeux (anéisoconie) peut être induite par une différence de puissance des verres correcteurs (en cas de port de ces verres). Si cette impression est présente en l’absence de correction lunettes, il est probable que vos yeux présentent des caractéristiques assez différentes au départ, notamment en matière de longueur axiale.

  17. Patruno dit :

    Bonjour docteur j ai été opéré de la catharate de l oeil droit avec pose d un iimplant l y a 3ans j ai ete opéré de l oeil gauche de la catharate avec pose également s un implant il y a 6 mois. depuis l opération je vois beaucoup plus petit de l oeil gauche que de l oeil droit ce qui me gêne enormément cela provient il de là différence de puissance des implants je vous remercie docteur pour votre réponse cordialement

  18. Dr Damien Gatinel dit :

    Les indications de la vitrectomie sont particulières. Ce geste ne fait pas partie de la chirurgie de la cataracte classique.

  19. Hurtier dit :

    Bonjour docteur j’ai une myopie de – 27 et – 28 dioptrie je dois me faire opérer d’une cataracte j’ai 54 ans. Mon ophtalmologue me propose comme opération : (retine) vitrect+phako+icp OD. Est-ce que je dois subir une vitrectomie où tout le liquide du vitré sera enlevé. Merci de votre réponse.

  20. Dr Damien Gatinel dit :

    Un fragment résiduel de matériel cristallinien peut être laissé en place sous surveillance, en fonction de sa taille, sa localisation, et le retentissement local (absence d’inflammation ou d’élévation de la pression intraoculaire). Sinon, il est préférable de réaliser l’extraction, le plus souvent avec une simple reprise chirurgicale (aspiration).

  21. Nekrouf dit :

    Bonjour,
    J’ai été opéré de la cataracte il y a 2mois et je viens d’apprendre qu’un fragment de cristallin persiste entre l’implant et la capsule. Doit il être retiré, par reprise chirurgical, par Lazer ou bien ne rien faire et quels sont les risques.
    Je vous remercie

  22. Dr Damien Gatinel dit :

    La PKR n’est pas une contre indication à l’IRM, ni à aucune autre technologie d’imagerie.

  23. Selma dit :

    Bonjour Docteur,

    Je me suis fait opérer de la myopie par PKR en septembre 2020.Je voulais savoir si ce genre d’opération est une conte indication de L’IRM mammaire .

    Merci par avance de votre réponse.

    Bonne journée.
    Selma

  24. Dr Damien Gatinel dit :

    L’utilisation du laser femtoseconde en chirurgie de la cataracte n’a pas vraiment fait la preuve de sa supériorité sur la technique de phacoémulsification avec les plateformes laser actuelles comme celle que vous mentionnez – ni de son infériorité dans des mains entrainées et habituées à l’utilisation de ce type de laser.

  25. francis devaux dit :

    bonjour
    j’ai 84 ans et je dois me faire opéré de la cataracte après examen
    une clinique à Marseille opère avec le nouveau laser victus 3 de 3è génération
    que me conseiller vous
    merci

  26. Dr Damien Gatinel dit :

    La chirurgie au laser femtoseconde de la cataracte ne présente pas d’avantage sur la chirurgie classique (phacomémulsification) comme l’ont montré plusieurs études comparatives publiées depuis.

  27. Dr Damien Gatinel dit :

    La tamsulosine est un médicament alpha bloquant; il existe des récepteurs alpha sur l’iris, et ceux ci contrôlent notamment les muscles dilatateurs de l’iris. Avec le temps, les patients sous tamsulosine présentent une atonie de l’iris, qui peut être gênante au cours de la chirurgie (bien qu’il existe des instruments comme les anneaux iriens qui permettent de contrôler l’iris). De plus, une prise de quelques jours ne paraît pas devoir entrainer une modification substantielle du feuillet irien. Parlez en avec votre chirurgien; le risque intraopératoire est appelé IFIS (Intraoperative Floppy Iris Syndrome).

  28. Daniel BRETON dit :

    Bonjour Docteur,

    Je dois être opéré de la cataracte la semaine prochaine, ayant une gêne de vision importante à l’oeil droit. L’oeil gauche a été opéré il y a 2 ans avec succès.
    Depuis quelques jours je suis sous traitement de tamsulosine (générique de OMIX) pour un problème d’hyperplasie bénigne de la prostate.
    Mon médecin traitant me déconseille cette intervention pendant la durée de ce traitement, à cause des complications qui peuvent survenir au moment de l’opération. Il me demande de reporter cette intervention.
    Je n’ai pas réussi à poser la question au chirurgien ophtamologue : quelle solution pourrait être envisageable ?
    Merci par avance pour votre réponse,
    Bon dimanche,

    Daniel Breton,

  29. Abbo issa dit :

    Je veux un conseil entre la chirurgie laser et la chirurgie classique pour la résolution de la cataracte svp

  30. Dr Damien Gatinel dit :

    Il est effectivement possible que les greffons endothéliaux ne soient plus aussi performants au bout de quelques années. Il est toutefois possible de réaliser une nouvelle greffe pour pallier cette défaillance.

  31. Garrigues dit :

    en juillet 2016, j’ai eu une greffe de la cornée œil gauche. Suivi médical de l’œil droit et gauche Le droit doit être opéré (début de la cornéa guttatta, ok) mais l’œil gauche gauche doit aussi être réopéré. Pourtant le greffon est en place (à ce que j’ai compris) mais la cornéa guttata a repris , d’où une vision très trouble. Le chirurgien a fait du laser dans cet œil gauche: c’est mieux mais je dois quand même être réopéré de cet œil gauche . Est ce que cela arrive ? ? Que sait il passé ?
    merci avril 2020

  32. Dr Damien Gatinel dit :

    La tamsulosine peut provoquer certaines complications pendant la chirurgie de la cataracte (l’iris est « flasque » et dilate mal). Chez les patients qui ont pris de la tamsulosine, il est recommandé d’anticiper cette complication et certains dispositifs peuvent être envisagés en peropératoire pour maintenir une bonne dilatation irienne. En revanche, cette molécule n’a aucun effet sur l’évolution de la cataracte proprement dite. La cataracte peut avoir une évolution asymétrique entre les deux yeux.

  33. Alex Amiguet dit :

    J’ai subi dès décembre 2018 un traitement avec « Tamsulosine », mais traitement que j’ai cessé après 8 mois avec l’approbation du médecin traitant et du généraliste ! Les raisons étaient multiples… Si de nombreuses gênes autres ont disparu à ce jour, il n’en reste pas moins que l’acuité visuelle de mon oeil droit a singulièrement baissé alors que l’oeil gauche n’a subit pratiquement que très peu de modification par rapport aux dernières mesures effectuées en juin 2016, soit 3 ans et demi plus tôt…
    Ma question, à la veille de consulter, est de connaître si des cas similaires sont connus d’entre-vous ?

  34. Dr Damien Gatinel dit :

    Les activités orientées vers la vision de loin (tir, sports de raquette, etc) sont a priori une indication à la pose d’un implant monofocal dont la puissance est calculée pour vous fournir une bonne vision de loin sans lunettes. Dans cette éventualité, vous devrez porter des lunettes pour la lecture. La pose d’implants multifocaux est une autre alternative, la vision étant parfaitement claire en bonne luminosité (simplement, des halos de lumière autour des lumières vives peuvent apparaître en vision nocturne).

  35. Cazorla damien dit :

    Bonjour
    Je vais etre opere de la cataracte Je voudrai voudrais savoir qu’elle type d,implant choisir pour pouvoir continuer a pratiquer le ball trap
    Merci.

  36. Dr Damien Gatinel dit :

    Il est important de distinguer ce qui peut relever d’une correction optique « inconfortable » (par exemple, l’oeil est dorénavant un peu myope ce qui explique le flou de loin, mais pas assez pour vous permettre de bien y voir de près) et une complication (temporaire) occasionnant un brouillard (ex: inflammation, oedème de cornée, etc.). La vision jaunâtre peut être liée à la teinte (jaune) de certains implants, mais cette sensation devrait s’estomper (habituation ). C’est bien évidemment à votre chirurgien de vous apporter les explications précises concernant votre cas particulier.

  37. Zorzano dit :

    Bonjour j’ai 43 ans et je viens d’être opérée de la cataracte due à une myopie sévère (-15,50)aux deux yeux aggravée par la cataracte. Mon chirurgien a opéré mon œil droit il y a 5 jours et le gauche deux jours après. Depuis ma vision est moins bonne qu’avec mes lentilles, je suis très déçue car je m’imaginais retrouver une vue parfaite… Vision de près très mauvaise, il faut que j’etende les bras au maximum pour y voir et vision de loin catastrophique… J’ai des halos, des maux de tête, une vision jaunâtre, l’œil gauche voit du brouillard… J’ai vu mon chir le lendemain de chaque opération, il m’a dit que tout allait bien… Étant peu causant il minimise tous les symptômes que je lui dis et ne m’explique rien… Je ne sais même pas quel implant il m’a posé (le même aux deux yeux mn60ma 3.0 D) Pourriez vous s’il vous plaît m’éclairer et me dire si ma vue va s’améliorer ? Je suis perdue.

  38. MGHARI dit :

    quelles sont les précautions à prendre avant l’opération de la cataracte par la technique phacoémulsification

  39. RIGON dit :

    Un grand merci au médecin qui a publié cet article ; publication qui m’a permis de comprendre les différentes phases et la technique utilisée pour l’intervention que j’ai subie et pour laquelle je n’ai eu aucune explication, ni avant, ni après. J’irai faire « opérer » de la cataracte avec pose d’implant l’autre oeil plus avertie.

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