Rayleigh (critère de)
Le critère de Rayleigh permet de prédire le pouvoir séparateur d’un système optique. Il contribue en partie à prédire l’acuité visuelle maximale de l’œil humain. En raison de la diffraction pupillaire, l’image d’un point formée par une optique « parfaite » (uniquement limitée par la diffraction) n’est pas un point mais une tache, appelée tache d’Airy, dont le diamètre est proportionnel à la longueur d’onde et inversement proportionnel au diamètre de la pupille. L’étalement lumineux comporte une zone centrale (correspondant au diamètre de la tache, où se concentre environ 90% de l’intensité lumineuse), et des anneaux concentriques. Le rayon de la tache d’Airy correspond à la distance entre le sommet (au centre : pic d’intensité lumineuse) et le premier « zéro » (séparant la tache centrale du premier anneau). Il sépare le « maximum » du premier « minimum ».
Le critère de Rayleigh stipule qu’il est possible de séparer deux taches d’Airy sur un écran à condition que le premier minimum de l’une se projette en regard du premier maximum de l’autre. En d’autres termes, si deux taches d’Airy empiètent de moins de la valeur de leur rayon, il est possible de les voir comme distinctes.
Pour la vision humaine, il faut que la limite imposée par le critère de Rayleigh soit au moins inférieure à la moitié de la fréquence d’échantillonnage rétinienne pour pouvoir distinguer deux points distincts (théorème de Nyquist)
Laisser un commentaire