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Choix de la technique (LASIK, PKR, etc.)

Le choix entre LASIK et PKR (laser de surface) concerne essentiellement la correction de la myopie. Pour la correction de l’hypermétropie, le LASIK s’impose comme une technique de choix: les hypermétropes ont généralement des cornées plus épaisses et résistantes que celles des myopes. Certains myopes ont des cornées plus fines ou irrégulières, ce qui peut amener à reconsidérer l’indication du LASIK au profit du laser de surface.

Opération de la myopie, de l’hypermétropie, et de l’astigmatisme: quelle technique choisir?

 

Choix de la technique pour la correction de la myopie

 

Quand une correction laser de la myopie est envisagée, le choix de la technique chirurgicale s’effectue entre:

– les techniques avec découpe de capot ou volet cornéen (LASIK)

– les techniques sans découpe de capot (laser de surface = PKR et ses variantes).

Jusqu’à 6 Dioptries de myopie à corriger, il n’y a pas de différence pour l’efficacité entre ces techniques. Au delà, il y a moins de risque de sous-correction en LASIK. Le choix entre LASIK et laser de surface pour les myopies inférieures à 6D repose sur divers éléments cliniques, et des contraintes anatomiques principalement liées à l’épaisseur et la régularité de la cornée (étude de la topographie cornéenne, possibilités de correction LASIK offerte par l’épaisseur cornéenne).

 

Contraintes liées à la cornée

Pour comprendre les enjeux et les indications de la chirurgie de la myopie, quelques rappels sont nécessaires
La cornée est une membrane transparente constituée de plusieurs couches tissulaires. Parmi ces couches, l’épithélium représente environ 10% de l’épaisseur cornéenne, alors que le stroma occupe pratiquement toute l’épaisseur restante. L’épithélium et le stroma sont séparés par une fine couche acellulaire dénommée couche de Bowman. L’épaisseur de la coupole cornéenne n’est pas constante, car la cornée s’amincit des bords (650 microns environ) vers le centre (530 microns en moyenne).

Contraintes d’épaisseur cornéenne

Le profil d’ablation laser délivré par le laser pour la correction de la myopie implique une ablation tissulaire maximale qui va être accomplie au centre de la cornée, en regard de la zone constitutionnellement la plus fine de celle-ci. Toute chirurgie de la myopie en LASIK doit respecter une épaisseur résiduelle minimale de la cornée, égale à environ la moitié de l’épaisseur initiale, soit 250 microns environ.

couches constitutives de la cornée

La cornée est une tunique transparente, constituée de 3 couches principales: l’épithélium, le stroma et l’endothélium.

En effet, avec la technique de LASIK, la photoablation est effectuée dans le stroma, sous un volet superficiel dont l’épaisseur est comprise entre 100 et 130 microns environ. Le capot est découpé par un laser femtoseconde (ou au microkératome mécanique dans les centres qui ne sont pas équipés de la technologie femtoseconde). Le laser femtoseconde est particulièrement indiqué en cas de cornée fine, ou de conformation orbitaire « étroite », car les capots découpés au microkératome ont une épaisseur parfois supérieure à celle qui était souhaitée.

Même s’il est reposé après réalisation de la photoablation, le capot stromal ne participe plus à la stabilité biomécanique de la cornée. Ainsi, la somme de l’épaisseur du capot et de la profondeur d’ablation laser doit être au maximum telle que, soustraite à l’épaisseur initiale de la cornée, une valeur de mur résiduel stromal postérieur au moins égale à 250 microns soit obtenue. En LASIK, il y a donc maintien de la couche épithéliale, ce qui explique la rapidité de la récupération visuelle (la surface centrale de la cornée demeure lisse et intacte). La section de nerfs sensitifs situés dans la cornée explique en grande partie l’absence de douleurs occasionnées. La découpe du capot implique toutefois une section circulaire périphérique de l’épithélium: c’est pour cela qu’une gêne transitoire ou une difficulté à ouvrir les yeux est souvent ressentie au cours des premières heures après LASIK.

En technique dite « de surface’ (PKR),  le laser est délivré à la surface du stroma (couche de Bowman), après pelage de l’épithélium situé au centre de la cornée. Une lentille de contact est généralement posée à la fin de la chirurgie, sous laquelle l’épithélium repousse en quelque jours.

difference lasik pkr site de photoablation

En LASIK, la photoablation au laser excimer est délivrée au sein du stroma cornéen, après découpe d’un capot qui est constitué de l’épithélium, de la couche de Bowman et du stroma. L’épaisseur totale du capot est généralement programmée à 110 ou 120 microns avec le laser femtoseconde. En laser de surface ( PKR), l’épithélium est retiré manuellement, et la photoablation est délivrée sur la couche de Bowman (qui est la partie la plus superficielle du stroma cornéen)

 

Prévention de l’ectasie cornéenne

Le kératocône est une affection qui correspond à une déformation évolutive de la cornée, provoquée par une diminution de la rigidité de la cornée et qui s’accompagne d’une réduction de l’épaisseur de la cornée dans sa région centrale. Elle entraîne un astigmatisme évolutif et irrégulier, qui dans les formes sévères ne peut plus être corrigé en totalité par des verres de lunettes. Le diagnostic des formes débutantes ou avérées de kératocône s’effectue au cours de l’adolescence ou à l’âge adulte grâce à la topographie cornéenne.

Le kératocône est une contre indication absolue au LASIK. Le dépistage des formes avancées de kératocône est facile, mais celui des formes débutantes, appelées infra cliniques, beaucoup moins…

En effet, la réalisation d’un LASIK sur une cornée atteinte de kératocône méconnu (on parle de forme infra clinique ou forme fruste non dépistée) avant la chirurgie est la cause principale d’ectasie post-LASIK. La découpe du capot et l’amincissement central consécutif à la photoablation myopique constituent certainement le facteur déclenchant, car ils participent à l’aggravation de la faiblesse biomécanique du mur cornéen.

Une partie importante de nos travaux de recherche est dévolue à l’étude des moyens de dépistage des formes très débutantes de kératocône, qui n’est pas toujours évident et nécessite une interprétation fine des cartes topographiques préopératoires (vous trouverez des articles dédiés à cette question en téléchargement sur ce site). Nous avons mis au point un logiciel de dépistage automatisé pour la prévention de l’ectasie cornéenne qui utilise les données topographiques issues de l’étude des faces antérieures et postérieur de la cornée, ainsi que de son épaisseur: logiciel SCORE Analyzer.

Nous avons en effet acquis la conviction que la topographie cornéenne doit intéresser non seulement la face avant (antérieure) de la cornée, mais également sa face arrière (face postérieure) et permettre la réalisation d’une carte complète de l’épaisseur cornéenne en chaque point. (ex: topographie Orbscan). La mesure de l’épaisseur de la cornée avec une méthode ultrasonore (pachymétrie ultrasonique) nous apparait suboptimale dans la mesure où, contrairement à la pachymétrie  ou tomographie optique (topographie d’élévation antéro postérieure), il n’est pas possible de mesurer avec certitude le point d’épaisseur minimale de la cornée. La mesure des propriétés biomécaniques de la cornée apporte des éléments complémentaires; la mesure de l’hystérèse et de la résistance cornéenne effectuée par l’instrument Ocular Response Analyzer (CH, CRF) permet souvent de confirmer un doute quand à la possibilité d’une fragilité cornéenne pré existante.

Quand doit-on préférer la PKR au LASIK?

Si la cornée est particulièrement fine (moins de 500 microns au centre), et/ou de courbure légèrement irrégulière, et que son index de résistance biomécanique est inférieur à la normale, la réalisation d’une technique de LASIK peut être remise en question. Une technique de photoablation de surface (dont les variantes dénommées PKR, LASEK ou Epi LASIK ne représentent que peu de différences pour le patient en terme de ressenti post-opératoire) sera en revanche possible, si la correction est intérieure à 6 D environ.

Insistons sur le fait que le kératocône débutant est une contre indication formelle à la réalisation d’une technique de LASIK, et ce quelle que soit l’épaisseur initiale de la cornée, et le type de découpe (microkératome ou laser femtoseconde). Seule la topographie cornéenne permet d’en assurer le dépistage, étayé par une mesure de la biomécanique cornéenne. Les techniques modernes de topographie associent étude de la courbure antérieure, ainsi que le recueil de l’élévation postérieure et l’étude des variations de l’épaisseur cornéenne (tomographie) : Orbscan, Pentacam, etc.

EN RESUME : choix entre LASIK et PKR

Les cornées ayant passé avec « succès » les tests topographiques et de résistance biomécanique peuvent être opérées en LASIK. La découpe du capot sera faite avec le laser femtoseconde, et son épaisseur sera déterminée en fonction des caractéristiques topographiques et oculaires du patient. Elle sera d’autant plus fine que la cornée est fine et que la correction myopique est importante. Cette découpe est dans tous les cas suivie de l’étape correctrice photoablative (laser excimer).

Quand il existe un doute sur la capacité à subir la réalisation d’un LASIK, une technique de photoablation de surface (PKR, moins invasive mais douloureuse pendant 24 h environ au décours de la chirurgie) pourra être proposée. L’absence de découpe du capot stromal préserve mieux la rigidité biomécanique d’un mur cornéen potentiellement fragile.

Il n’y a pas de « meilleure » technique en général, mais il existe parfois une technique « meilleure » pour un patient particulier. Le choix de la technique la plus adaptée est du ressort du chirurgien, et constitue la première étape « clé » d’une procédure réussie de chirurgie réfractive. La sécurité est le paramètre clé pour choisir entre les différentes techniques possibles chez un patient donné. L’important est le long terme, et l’aspect « confort » ne doit pas l’emporter sur des considérations pratiques ou « marketing ».

 

Correction de l’hypermétropie et des forts astigmatismes

Ces corrections nécessitent la réalisation de profils d’ablation dont la géométrie implique un important volume de photoablation tissulaire. Le LASIK représente la technique de choix pour ces corrections. Le kératocône étant quasiment toujours associé à un certain degré de myopie, le risque d’opérer une cornée fragile (kératocône débutant) est beaucoup plus rare dans le contexte d’une hypermétropie. La correction de l’hypermétropie en LASIK permet de corriger la vision de loin, mais améliore également la vision de près chez le presbyte (voir la page consacrée à la correction de l’hypermétropie chez le presbyte).

Cette propriété peut être mise à profit pour induire une augmentation de la vision de près chez certains sujets par ailleurs indemnes de troubles en vision de loin (sujets dits emmétropes et presbytes) – télécharger article à ce sujet

Traitement personnalisé guidé par le recueil du front d’onde, traitements optimisés

Telecharger l’article « Place des traitements personnalises aberrometriques »

La correction de la vision au laser en utilisant un traitement classique ou conventionnel permet de corriger la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme, qui sont responsable de la vison floue des patients atteints de ces défauts visuels. Chez certains patients, d’autres défauts optiques appelés « aberrations de haut degré » peuvent également altérer la vision, en particulier nocturne. L’analyse du front d’onde oculaire par l’aberromètre permet de déceler les aberrations optiques de haut degré. Un taux élevé de ces aberrations peut faire poser l’indication d’un traitement personnalisé destiné à donner une vision de meilleure qualité que celle obtenue avec les traitements standards dans certaines indications. En effet, les traitements guidés par recueil du front d’onde (traitement personnalisé) sont conçus spécifiquement pour corriger les très petites irrégularités visuelles mesurées à l’aide d’un aberromètre et propres à chaque œil.

Ce type de traitement offre des avantages additionnels pour les gens dont la vision est difficilement corrigée à l’aide de lunettes ou de lentilles de contact. Il peut même corriger des irrégularités de la vision résultant de chirurgies antérieures ou de blessures. Dans ces indications rares et particulières, l ’utilisation des informations relatives au relief fin de la cornée peut également être utilisée pour établir un traitement laser personnalisé destiné à remodeler la cornée (traitement guidé par la topographie cornéenne).

La préservation de l’asphéricité naturelle (prolate) de la cornée permet également de réduire le risque de halos nocturnes, de même que le choix d’une zone de traitement plus grande. Cette approche est destinée à minimiser les risques d’éblouissements nocturnes et de halos, particulièrement pour les patients dont l’ordonnance de correction est élevée et pour ceux qui ont de grandes pupilles. Ils sont destinés à procurer la meilleure vision possible, en limitant le risque d’aberrations optiques et en maximisant les chances d’obtenir une vision de 12 voire 15/10 après traitement. Les traitements dits « wavefront optimized » (laser Alcon Wavelight) sont conçus pour préserver au mieux l’asphéricité de la cornée et augmenter la qualité optique de la cornée en post opératoire, vis à vis des traitements conventionnels.

Enfin, la correction des forts astigmatismes bénéfice de la technique de reconnaissance irienne, qui permet de réduire le risque de « désaxage » (appelé cyclotorsion) entre l’axe de l’astigmatisme mesuré en position assise (lors de la consultation) et allongée (lors de la chirurgie). Une cartographie de l’iris est effectuée lors de la consultation par un aberromètre. Cette carte est ensuite utilisée pour servir de repère pour le traitement laser (la photo de l’iris du patient est transmise au laser, et sert de repère pour la délivrance du traitement). Nous disposons des technologies de compensation active de la cyclotorsion pendant la séquence de tir du laser excimer (Active Compensation, laser Technolas), et du système de correction de la cyclotorsion par reconnaissance limbique, irienne et prévention du shift pupillaire (laser Wavelight EX500).

 

Retraitement chez des sujets opérés dans le passé.

 

La réapparition d’une myopie, d’un astigmatisme, ou encore d’une hypermétropie après chirurgie réfractive n’est pas une fatalité. Il est généralement possible d’effectuer une retouche, même de nombreuses années après la chirurgie initiale.
D’anciennes techniques, aujourd’hui abandonnées au profit des techniques laser, comme la kératotomie radiaire, ont révélé une certaine instabilité de la réfraction postopératoire tardive. La kératotomie radiaire consistait à effectuer des incisions cornéennes (« kérato-tomies ») en étoile, ou encore en rayons (d’où la dénomination « radiaire »), qui partaient de la périphérie cornéenne et s’arrêtaient au niveau d’une zone cornéenne centrale. Cette technique, inventée par un Japonais (le Dr Sato) a été popularisée par un ophtalmologue soviétique (Dr Fyodorov) au cours des années 70.
Le diamètre de la zone centrale, ainsi que le nombre et la disposition des incisions étaient ajustés empiriquement en fonction « d’abaques » (nomogrammes). La constatation d’une sur-correction progressive (hypermétropisation) n’est pas rare chez les patients opérés de myopie par kératotomie radiaire il y a quinze ou vingt ans. Elle est d’autant plus gênante qu’elle concerne des sujets aujourd’hui quadra ou quincagénaires.
Dans la plupart des cas, une retouche au laser excimer est possible pour réduire le défaut réfractif chez ces patients: la réduction de l’hypermétropie au laser excimer permettra à ceux-ci de mieux voir de loin, et également de près.

Toutes ces technologies sont disponibles à la Fondation Rothschild (laser femtoseconde IFS 150, laser femtoseconde FS200, différents types de lasers excimer tels que le laser Wavelight EX 500, le laser Technolas Z100, ablation laser personnalisées et optimisées – ex : wavefront optimized, custom-Q, technologie Zyoptix, guidée par le front d’onde, topographie cornéenne de dépistage antérieure et postérieure, mesure de la résistance biomécanique de la cornée, traitements guidés par la topographie cornéenne (topolink), etc…).

64 réponses à “Choix de la technique (LASIK, PKR, etc.)”

  1. Dr Damien Gatinel dit :

    Une correction de +18D est un degré d’hypermétropie extrême trop prononcé pour une correction LASIK. Cette technique permet de corriger des hypermétropies jusqu’à 8 D environ dans les situations les plus favorables et selon un protocole particulier.

  2. altundag dit :

    Bonjour Docteur,
    Quelle est la limite de bioptrie opérable avec la méthode LAZIK ?
    J’ai une bioptrie de +18.

    Cordialement
    ak

  3. Dr Damien Gatinel dit :

    Si vos cornées sont régulières, un LASIK est tout à fait envisageable: les suites opératoires sont plus simples pour le patient, et les complications sévères exceptionnelles avec les techniques actuelles. Il est important de ne pas (ou plus) vous frotter les yeux en postopératoire dans tous les cas. La PKR est plutôt réservée de nos jours aux patients pour lesquels le LASIK est contre indiqué. Bien entendu, certains patients préfèrent la PKR, pour des raisons « psychologiques » (absence de capot, déroulé d’intervention plus rapide, etc.).

  4. Nono1102 dit :

    Bonjour Docteur,

    Je viens de consulter pour une éventuelle chirurgie de la myopie (-0,75 oeil gauche, -2 oeil droit).
    Ma cornée est fine : environ 505 microns. Mon chirurgien me propose à la fois PKR et LASIK, en m’expliquant que PKR serait potentiellement plus indiquée, mais ma myopie étant faible, le LASIK est également réalisable.

    Je suis perdue et n’arrive pas à choisir ! Les douleurs post-PKR et les récits de longue et irrégulière cicatrisation me rebutent un peu, mais je suis consciente qu’on ne trouve en ligne que les récits négatifs ;) Aussi, j’aimerais j’aimerais courir le moins de « risques » possibles lors de l’opération.
    Quel serait votre avis ?

    Bien cordiamement –

  5. Dr Damien Gatinel dit :

    Cette question est pertinente : la cicatrisation du capot de Lasik est forte au bord de celui-ci (création d’un tissu cicatriciel), mais faible au niveau de la surface de contact (interface). La cicatrisation des bords prend quelques heures. Si l’on veut effectuer un traitement secondaire, il suffit de rompre la cicatrisation du bord du capot – un instrument chirurgical est dédié à cet usage. Après la retouche, et le retraitement laser, le capot est repositionné et une cicatrisation va à nouveau solidariser le volet de lasik à la cornée.

  6. Sara dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article fort intéressant. J’ai une question concernant la cicatrisation du capot dans la technique LASIK. Suite à l’intervention, la cicatrisation est-elle complète ? Je ne comprends pas très bien la possibilité de retouche en utilisant le capot : cela veut-il dire qu’il n’est jamais complètement cicatrisé et qu’on peut « ouvrir/fermer » pour refaire une chirurgie?
    Merci par avance.

  7. Arnaud dit :

    Bonjour,

    Suite aux différents rendez-vous que j’ai pu avoir avec des chirurgiens réfractives, ils n’ont pas tous le même avis sur ma situation.
    Les 3 chirurgiens que j’ai rencontré ont le même avis sur le fait que j’ai une cornée trop fine 430mm plus ou moins mais sur l’avis de m’opérer ou non les réponses différes.

    – Le premier que j’ai rencontré a refusé de m’opérer ( technique LASIK ) et ne m’a pas proposé d’autres techniques
    – Le deuxième non pour la technique LASIK mais peut-être pour la technique PKR ( revoir dans 6 mois pour un avis finale )
    – Le troisième oui pour la technique PKR

    Serait-il possible de m’éclairer ?

    Merci à vous

  8. Dr Damien Gatinel dit :

    Aussi bien le LASIK que la PKR sont possibles pour la correction des petites myopies, qui n’en demeurent pas moins invalidantes dans la vie quotidienne ne l’absence de correction.

  9. Léa dit :

    Bonjour,
    Je souhaiterais savoir si il y a un minimum à avoir pour se faire opérer ?
    J’ai une faible myopie et astigmatisme sur l’œil gauche et j’aurais voulu savoir si une correction au Lasik ou PKR était possible ? Une de ces techniques est-elle mieux pour une correction assez faible ?
    œil gauche: -0.75 (-0.75) à 180°
    œil droit : -1.75
    Je vous remercie par avance

  10. Dr Damien Gatinel dit :

    A priori la SPA n’est pas une contre indication à la chirurgie réfractive en LASIK ou PKR, si les yeux ne présentent pas de complications oculaires de la maladie (uvéites).

  11. sarah dit :

    Bonjour,

    la technique PKR est-elle possible en cas de spondilartrite ankylosante ? ou contre indiquée ?
    Merci

  12. Dr Damien Gatinel dit :

    Le degré prononcé de l’astigmatisme est plutôt en faveur d’une correction en LASIK.

  13. Barez dit :

    Bonjour docteur,
    Voici mes indications :
    Oeil droit : -1.75 (-3.50) 15degres
    Oeil gauche : -2.50 (-3.50) 170 degrés
    Je suis donc myope et astigmate. Depuis plusieurs mois je me renseigne sur les differents types d’opérations.
    A votre avis, approximatif, quel technique serait utilisé dans mon cas, le pkr ou le lasik?
    Merci beaucoup

  14. Dr Damien Gatinel dit :

    Si le LASIK est possible chez vous, il ne faut pas raisonner de la sorte, car l’expérience montre que cette technique permet d’obtenir des résultats précis et sûrs, dès lors que l’indication est bien posée. Des millions de patients ont bénéficié de LASIK avec des capots de 100, 120 microns ou plus, et s’en portent très bien. La PKR est généralement proposée aux patients dont les cornées sont plus fines ou jugées fragiles (patients qui se sont beaucoup frottés les yeux dans le passé); parfois aussi chez les patients qui présentent une sécheresse oculaire un peu plus marquée. L’avantage du LASIK concerne la possibilité de retouches dans le futur, qui se font généralement très aisément. Les retouches sont également possibles en PKR (ou transPKR), mais, comme pour la première intervention, elles occasionnent une douleur transitoire (<48h). Le choix de la technique, quand les deux sont possibles, appartient au patient auquel les modalités et les avantages et effets indésirables respectifs des deux techniques ont été exposés. Il n'y a alors pas de "mauvais choix", simplement celui qui correspond plus à une "philosophie" personnelle. Pour les myopies faibles à moyennes, les résultats de ces deux techniques sont superposables.

  15. Amélie dit :

    Bonjour,
    Suite à mes examens préopératoires, il m’a été donné le choix entre femto lasik ou trans prk (aucune contre indication pour aucune de ces méthodes). J’ai tout de suite opté pour le femto lasik pour des raisons de praticité, mais après avoir passé 2 semaines à lire énormément sur le sujet (publications académiques), je ne suis plus très à l’aise avec ce choix. Même si avec le femto lasik la cicatrisation se fait relativement rapidement autour du volet, puis sur la surface interne au cours des mois et années qui suivent, les environ 110 microns que forment le volet ne participeront plus à la stabilité bio-mécanique de mes cornées (je fais abstraction des risques relativement plus importants avec le femto lasik, même si extrêmement faibles avec les deux méthodes). Alors qu’avec la trans prk l’épithélium enlevé se reforme tout seul et mes cornées sont mieux préservées. Sachant que ma correction est relativement faible (faible myopie + faible astigmatisme), l’avantage femto lasik de la ré opération possible ne me concerne pas vraiment. Dans ce choix, je ne souhaite pas tenir compte d’avantages à court terme (tels que douleur plus faible en post op, récupération plus rapide) mais plutôt de ceux à long terme. La trans prk me semble être la meilleure solution mais j’aimerais avoir votre avis sur la question. Y aurait-il un quelconque avantage à opter pour le femto lasik, que je n’aurais pas considéré, plutôt que trans prk dans mon cas de figure ? Que pensez-vous de l’avantage trans prk sur la cornée ?

  16. Dr Damien Gatinel dit :

    Effectivement, le risque de sous correction en PKR augmente à partir de -6D environ. Une légère sous correction d’un oeil n’induit pas toujours de gêne. Une acuité de 8/10 environ peut être envisagée avec une légère sous correction (ex: -0.50 D).

  17. Flo Immo dit :

    Bonjour docteur,

    J’ai la correction suivante en lentilles :
    OD : -6 (-0.75) 140 °
    OG : -5

    Je préférerais me faire opérer en PKR mais, si j’ai bien compris, il y a un risque de sous correction au delà de 6 dioptries.
    Je me demandais ce que représentait en dioptrie cette sous correction et quelle acuité visuelle minimum pourrais je obtenir avec : 9/10, 8/10… ?

  18. Dr Damien Gatinel dit :

    Les risques induits par ces deux techniques sont très faibles quand les indications sont bien posées et que la technique ainsi que le matériel utilisé sont de bonne qualité. Le choix d’une PKR est possible, cette technique fournit des résultats similaires au LASIK pour des myopies jusqu’à 6 D environ.

  19. Lisa dit :

    Bonjour,

    Hier on m’a annoncé que j’étais opérable et que ma cornée est épaisse pour faire un Lasik je suis myope a -4,75 et -4,50 mais finalement j’aimerai tenter plutôt le PKR mais je pense que m’ont chirurgien ne va pas vouloir puisqu’il m’en a pas parler lors du RDV. Je trouve qu’il y a plus de risques au Lasik qu’au PKR

  20. Dr Damien Gatinel dit :

    Une PKR peut être éventuellement envisagée, en adaptant certains paramètres comme le diamètre de la zone optique afin de ne pas induire une profondeur d’ablation trop importante. Dans tous les cas, il est important de ne pas frotter vos yeux au décours de l’intervention si elle est réalisée.

  21. Yassine dit :

    Bonjour,

    J’ai consulté un ophtalmologue pour voir si je peux faire l’opération réfractive, mais s’est avéré que j’ai une cornée fine, donc je peux pas être opéré.
    Voilà mes corrections : oeil droit: -4,50(-1,75) 15 degré/ oeil gauche : -4,75(-2,00) 165 degré.

    Est-ce qu’un PKR est possible pour mon cas?

    Merci pour votre retour

  22. Dr Damien Gatinel dit :

    La transPKR est une technique intéressante mais dans votre cas, elle sera moins efficace et précise que le LASIK. Au delà de l’épaisseur de vos cornées, leur régularité topographique est un paramètre essentiel pour en permettre la réalisation. Si cela est possible, un LASIK réalisé avec un choix de paramètres optimaux pourrait vous permettre d’atteindre une myopie résiduelle de 3.50 D environ, qui est confortable pour la lecture de près (30/50 cm) mais nécessite une correction complémentaire pour le loin. C’est une situation certes moins « handicapante » que la myopie forte, et il n’est pas rare que les myopes forts dont les cornées sont un peu fines y souscrivent et en soient satisfaits. Il faut savoir que la correction de l’astigmatisme tel qu’exprimé ici (en cylindre négatif) s’additionne à la myopie (le premier chiffre). Ainsi, la profondeur maximale atteinte par la photoablation laser sera équivalente à celle d’une myopie de -11.50 D à droite, et 11.75 D à gauche, pour une zone optique donnée.

  23. Joël dit :

    Bonjour,
    Je souhaiterais me faire opérer de mes deux yeux myopes et astigmates. Comme mes défauts visuels sont forts (notamment avec astigmatisme), je suis conscient que je ne pourrai devenir emmétrope en réalisant une chirurgie rétractive. Par contre, je suis prêt à obtenir un résultat satisfaisant me permettant de lire le journal sans lunette et de porter des lunettes ou lentilles pour le reste des activités. J’ai eu l’avis d’un chirurgien et celui-ci me conseille de passer par un implant ICL pour corriger tous mes défauts. Cette technique invasive me faisant un peu peur, je préférerais passer par une chirurgie réfractive (Transprk ou Lasik). Voici les données

    OD : -7.00 (- 4.5) Axe 10 degré
    Epaisseur centrale cornée : 517 microns

    OG : Sphère -7.25 (- 4.5) Axe 170 degré
    Epaisseur centrale cornée : 508 microns

    Que me conseillez-vous ? Si la Transprk peut être une technique, combien sera le défaut visuel post-opératoire ?
    Merci pour votre précieuse aide

  24. Dr Damien Gatinel dit :

    Dans votre cas, il peut être intéressant de simuler une correction légèrement diminuée d’un côté (oeil non directeur) pour garder un peu de myopie ce qui serait utile à la vision de près; un test en lentille est indiqué avant l’opération pour vérifier que vous supporterez bien cette légère différence. Sinon, les retouches tardives sont également possibles en PKR ; il est toutefois indiqué de procéder éventuellement directement à la monovision à partir de la quarantaine.

  25. Myriam dit :

    Bonjour,
    Je vais être opérée d’une myopie à la fin de la semaine avec la technique PKR.
    J’ai une myopie moyenne et je suis un peu astigmate :
    -4,25 (-0,50) 0
    -5.00 (-1.00) 0
    et surtout bientôt 39 ans !
    Je me pose la question si je ne dois pas finalement attendre qu’ une presbytie s’installe pour être opérée à la fois de la myopie (même si j’en ai assez de mettre mes lunettes pour me lever la nuit ou encore pour faire ma douche!) et de la presbytie en même temps (vers 47 ans peut-être ?).
    Et surtout si je me fais opérer, est-il possible de se faire ré opérer dans une dizaine d’années ? J’ai cru comprendre que seul le lasik permettait de se faire ré opérer plus tard ??
    D’avance merci, je suis plutôt perdu à 4 jours de l’intervention…

  26. Dr Damien Gatinel dit :

    Effectivement, votre myopie ne pourra être corrigée en LASIK (en général, on mesure l’épaisseur de la cornée bien avant le jour de l’intervention pour déterminer l’opérabilité du patient). Une PKR peut être envisagée a priori.

  27. Laila Hajji dit :

    Bonjour Docteur,

    J’ai consulté dernièrement un ophtalmo Pour une chirurgie rétractive, on m’avait confirmé la date pour me faire opéré avec Le Lasik, sauf qu’au jour de l’opération on m’annonce qu’il y ait aucune solution à part l’implant pour corriger la vue. Sachant que j’ai une myopie forte
    OD : -5,00
    OG : -5,50
    Et j’ai une cornée très fine égale à 445 um.
    Que dois je faire ? Consulter un autre ophtalmo pour voir s’il y a une possibilité de faire le PKR.

    Merci

  28. Dr Damien Gatinel dit :

    La chirurgie réfractive cornéenne (LASIK ou PKR) est compatible avec la boxe, comme avec les sports de combats en général. Cela dit, indépendamment de toute considération chirurgicale, les yeux myopes sont plus fragiles aux impacts, et la boxe peut accentuer le risque de décollement de rétine en cas de chocs répétés dans la région céphalique. Il est donc important de faire un bilan complet.

  29. Florence dit :

    Bonjour,
    J’ai été opérée de la myopie il y a 6 ans.
    Je reviens de mon médecin traitant ou j’ai appris que la boxe était absolument contre indiquée en cas de chirurgie réfractive. Elle m’a conseillé de vérifier avec un médecin du sport, dans la mesure où il s’agit de boxe française (bcp de touches et moins d’assaut). Je découvre aussi que la PKR est moins intrusive, et c’est ce que j’ai eu il y a 6 ans. Y a t-il encore une chance pour que je puisse faire ce sport ?

  30. Dr Damien Gatinel dit :

    Le LASIK est formellement contre indiqué en cas de kératocône, stable ou non. En revanche, le laser de surface (PKR) est possible dans certains cas (stabilité du kératocône, obtenue quand les frottements oculaires cessent, et correction compatible avec les indications de la PKR).

  31. Akim dit :

    Bonjour docteur

    J’espere que vous allez bien?

    Je suis suivie par vous depuis 5 ans pour un keratoncone.

    Ce dernier n’evolue pas ou tres peu en revanche l’astigmatisme a évolué énormément et cela devient gênant .

    Je ne supporte aucune lentilles et les lunettes de me corrige plus suffisamment .

    Je vu une vidéo de l’un de vos confrère qui expliquer que le lasik est possible lorsque le keratocone est stable .

    Qu’en pensez vous??

    Merci d’avance

  32. Dr Damien Gatinel dit :

    Il est effectivement difficile de vous donner un seuil en deça duquel la PKR n’est pas proposée. Il faut inspecter la topographie de vos cornées, apprécier leur régularité…Les cornées qui sont congénitalement fines sont souvent compatibles avec la réalisation d’une chirurgie de type laser de surface (PKR). Il est plus incertain de poser cette indication en cas d’amincissement évolutif (généralement lié à la survenue de frottements oculaires répétés). Si vos cornées sont régulières et que vous ne vous frottez pas les yeux, une intervention pourra être envisagée.

  33. Mya dit :

    Bonjour Docteur GATINEL,

    J’ai consulté 2 praticiens, les deux m’ont dirigé vers une PKR. Cependant le deuxième attend de me faire d’autres examens pour décider de m’opérer ou non car il considère que ma cornée est en dessous de 470 um et est donc assez fine. J’aimerai savoir si il existe un consensus parmi la communauté des chirurgiens rétractifs concernant une épaisseur de cornée minimale à avoir pour être opérable par PKR.
    Je suis en correction lunette à :
    OD:(5° -2,25) -4,0
    OG:(175° -1,75) – 3,75
    Mes résultats d’orbscan datant de 2 ans indique :
    OD : Thinnest : 451 um @ (-0.4, -0.5)
    OD : Thinnest : 454 um @ (0.2, -0.6)

    Merci d’avance
    Mya( 23 ans)

  34. Dr Damien Gatinel dit :

    La première chose à faire est de trouver la cause à la déformation cornéenne de l’oeil droit. Nous avons découvert que ces aspects sont principalement lié à la réalisation de frottements oculaires intempestifs et répétés, et qu’en cas d’atteinte unilatérale, il s’agit logiquement de frottements unilatéraux… La plupart du temps, les patients en question dorment sur le côté ou sur le ventre en appuyant sur l’oeil atteint (le droit dans votre cas). Cet appui nocturne prolongé est source d’irritation, et déclenche un prurit oculaire chronique. Vous trouverez ne nombreuses explications et des liens sur ce site. Une fois la cause identifée (ex : frottement machinal répété), il faut absolument arrêter celui ci. Si la cornée droite est vraiment déformée, il est préférable de ne pas réaliser un LASIK dans tous les cas, mais une PKR peut tout de même être envisagée, même s’il existe chez vous un risque de sous correction modérée. Il est également préférable d’opter pour une PKR sur l’autre oeil, si l’on s’en tient au « règles de l’art » et à la prudence. Comme vous l’aurez compris, je ne considère pas le kératocône comme une maladie génétique ou héréditaire, mais comme l’expression d’un traumatisme oculaire (cornéen) répété. Malgré tout, il faut pour l’instant s’en tenir au règles de bonne pratique, et la réalisation d’une PKR est la seule chirurgie photoablative légitime chez un patient qui présente une anomalie de ce type.

  35. Patricia dit :

    Bonjour, j’ai 33 ans et -6.75 à l oeil droit avec un très léger astigmatisme (non corrigé car je ne vois pas de difference) et -6.5 à l oeil gauche. Après des examens on a trouvé un « doute »de keratocone fruste à l oeil droit. Le lasik est donc écarté pour l oeil droit. On me propose un PKR ou epi-lasik. Pourtant j’ai lu sur ce n’était pas possible avec ma myopie. Mon oeil droit est il compatible avec un PKR ou epi-lasik? et est il possible de faire un lasik à l’oeil gauche qui ne présente pas de keratocone fruste et une technique de surface a l’oeil droit?merci.

  36. Dr Damien Gatinel dit :

    En thérorie le LASIK est plus précis dans ce genre de correction (hypermétropie) mais la présence des incisions cornéenne peut rendre difficile la création d’un capot de LASIK et exposer à certaines complications. La PKR (laser de surface) à l’avantage de ne pas exposer à celles-ci.

  37. pouchele dit :

    bonjour
    est il possible de faire une reprise au lasik sur une keratotomie radiaire effectuée en 1992 ?
    cette methode semble plus predictible que le laser excimer….
    merci de vos informations

  38. Dr Damien Gatinel dit :

    Le conseil de réaliser un LASIK n’est pas a priori mu par un intérêt financier. Le LASIK est aujourd’hui une technique éprouvée, et si tel n’était pas le cas, elle ne serait pas proposée. Le LASIK permet aussi d’envisager des retouches à moyen et long terme (10 ans et plus), ce qui peut être intéressant en cas de retour tardif de la myopie, ou installation d’une presbytie, etc. Si on ajoute à cela l’absence de douleurs, il n’y a pas forcément beaucoup d’intérêt à proposer la PKR chez un patient aux cornées épaisses et indemnes de contreindications à la chirurgie en LASIK.

  39. Dr Damien Gatinel dit :

    Le LASIK est une technique très sûre. Les progrès accomplis dans la réalisation et la délivrance des traitements n’ont rien à voir avec un « jeu » ou une quelconque « loterie ». Rien n’est laissé au hasard, et même si le risque de complication n’est pas nul, il est infime (et ne met pas en jeu le pronostic visuel), et vous pouvez envisager sereinement cette chirurgie si vous y êtes éligible, et que le centre où vous comptez être opérée est « aux normes » (laser femtoseconde, lasers de génération récente, etc.).

  40. Dr Damien Gatinel dit :

    Si les deux sont possibles, c’est qu’il n’y a pas d’ erreur à choisir l’une ou l’autre. Le LASIK est généralement choisi par les patients pour la rapidité de récupération et l’absence de douleurs lors des premières 24 h.

  41. Anaïs Robert dit :

    Bonjour!
    Je suis myope à- 4, on me propose les 2 techniques, laquelle choisir?

    Merci!

  42. Anaïs Robert dit :

    Bonjour!
    A mon tour de me poser des questions sur ces interventions.

    J’ai une myopie de -4 et j’ai apparemment une très bonne cornée.

    Mon ophtalmologue me propose 2 techniques: l’epi-lasik et le lasik.
    Le lasik a l’avantage d’être moins douloureux et de récupérer rapidement la vue.
    L’epi-lasik semble plus douloureux pendant 2-3jours et il faut 1 mois pour récupérer complètement la vue. Ça semble plus contraignant mais moins de chance de complications (1/1000 contre 1/100 pour le lasik).
    Le chirurgien m’a expliqué que si il devait conseiller qqn de sa famille il lui dirait l epi-lasik car ce n’est pas un joueur…mais que le lasik était très bien aussi….

    Comment faire un choix?

  43. Lou dit :

    Bonjour,

    j’ai 33 ans et en vue de corriger ma myopie j’ai rencontré plusieurs chirurgiens.
    OD -2,5 (-1,25) 90
    OG -2,25 ( -0,25) 65
    Tous me proposent le Lasik en premier lieu.
    Lorsque je leur demande ce qu’il en est de la PKR qui me semble moins invasive, c’est également envisageable mais comme j’ai une cornée épaisse, ne fait pas de sport violent, que l’on récupère plus vite, on me dirige vers le lasik. Le dernier chirurgien m’expliquait que mon astigmatisme l’incitait à faire éventuellement un oeil en PKR mais l’autre en Lasik.

    J’ai tendance à m’en remettre à leur jugement et en même temps me demander si l’aspect financier n’oriente pas leur décision. Pour ma part la différence de temps de récupération ou de coût n’entrent pas dans la balance pour une telle opération.

    Qu’en pensez vous ? Merci d’avance

  44. Dr Damien Gatinel dit :

    Il n’est pas forcément anormal que votre chirurgien vous laisse le choix entre ces deux techniques; la chirurgie de confort possède une dimension « personnelle », et quand ces deux techniques sont possibles, il peut être laissé au patient le choix d’opter pour l’une ou l’autre. Cela dit, pour une myopie de -6D, j’ai tendance à conseiller le LASIK, si la sécheresse ressentie n’est pas accompagnée de kératite, etc. La « précision » du LASIK est légèrement supérieure à parti de -6D justement (ce n’est pas tant la différence de précision entre les techniques, que la moindre cicatrisation épithéliale que le LASIK suscite). Le confort et la possibilité de retouches, même très tardives (plusieurs années), et toujours dans une situation de confort sont d’autres éléments à considérer.

  45. Antoine M dit :

    Bonjour,

    J’ai une myopie a -6 § couplée a un léger astigmatisme ; mon chirurgien m’indique que mes yeux sont de bons candidats pour le lasik et le pkr, et me demande de choisir entre les deux, mais sans réellement arriver a me fournir un élément rationnel pour décider autre que celui de la convalescence plus ou moins rapide et confortable et le prix.

    Je souhaite la meilleure technique pour mes yeux et ma vie future, n’y a-t-il vraiment aucune différence sensible ?

    Je pense particulièrement à la précision du résultat ou au risque de sécheresse oculaire / halo.

    D’après les tests effectués lors de ma consultation j’ai une pupille de grande taille et les yeux naturellement légèrement sec (bien que ne me procurant pas de gêne pour le moment).

    Merci.

  46. Dr Damien Gatinel dit :

    La chirurgie réfractive ne peut donner lieu à la délivrance d’un arrêt de travail car cette chirurgie est considérée comme « de confort » et n’est pas remboursée par la sécurité sociale. En dehors des larmes artificielles, il n’y a pas de collyre à instiller toutes les heures, et si les larmes (ou la solution d’hydratation) que l’on vous a proposé est chère, vous pouvez la remplacer en tout ou partie par du sérum physiologique simple.

  47. Pier dit :

    Bonsoir,
    J’ai rendez-vous pour une opération cette semaine de la myopie (-2 à chaque), et mon chirurgien ne dispense que la technique PKR.
    Il m’a expliqué la possibilité de délivrer un arrêt de travail le temps d’une semaine, pour que ma vision se rétablisse le plus possible. Mais je croyais qu’il n’était pas possible de recevoir cela. Je me trompe ?
    En complément, il m’a indiqué un suivi par collyre, pendant 4 mois. Et le nombre d’instillation par jour (toutes les heures, donc 15 unidoses jour) est conséquent, surtout au tarif du produit. Est-ce toujours comme ça ?
    Sauf erreur, je n’ai pas vu d’information relative au suivi post opératoire et administration de collyre ou autre sur le site, d’où ma question. Si j’ai loupé cette information, je m’en excuse.
    Merci pour votre réponse.

  48. Dr Damien Gatinel dit :

    Dans votre cas, il n’est pas possible de réaliser une correction au laser, car votre degré de correction est trop élevé pour la PKR. En fonction de certains paramètres comme votre âge et certaines autres caractéristiques oculaires, une chirurgie par implant peut être proposée.

  49. abir dit :

    Bonjour, j’ai une myopie de -7 et -9 avec une cornée fine 460 y’a t’il un espoir pour moi pour corriger ma myopie ?
    Merci d’avance pour votre réponse

  50. Dr Damien Gatinel dit :

    L’épi LASIK est une variante de la PKR (laser de surface), qui n’apporte pas de bénéfice vis à vis de celle-ci, voire des inconvénients si on repose l’épithélium sur la cornée plutôt que de le retirer. Si votre cornée est fine, il est certainement préférable d’opter pour la PKR (laser de surface). La sécheresse oculaire est un terme générique qui recouvre bien des situations différentes. De nombreux patients consultent quand la sécheresse rend difficile le port prolongé des lentilles. En l’absence de complications cornéennes, la sécheresse oculaire n’est pas une contre indication formelle à la chirurgie réfractive,

  51. Vera dit :

    Bonjour,
    Je souhaite avoir vos conseils sur le choix d’une chirurgie refractive et ces dernières avancées. J’ai consulté un chirurgien en 2014 avec une miopie -3,75 sur les deux yeux. J’ai une cornée fine et j’ai une secheresse oculaire qui ne me permet pas de porter des lentilles. Il m’a proposé epi-lasik. Y-a-t-il des avancées ces dernières années sur cette technologie, car j’ai cru comprendre que le post opération est douleureux et qu’il y a une phase mécanique pdt l’opération.Le choix d’une chirurgie refractive est-il conseillé aux personnes ayant la sécheresse?
    Merci de votre retour.

  52. Dr Damien Gatinel dit :

    Le risque de soulèvement du capot en LASIK est infime, et ne contre indique pas la pratique de sport de combat. Le capot adhère en 24 à 48 heures, et bien qu’un traumatisme violent puisse ensuite le déplacer (en théorie), en pratique il faudrait imaginer un accident violent et dont la direction correspond exactement au plan de clivage du capot. Ce genre de traumatisme provoque de toutes façons des lésions oculaires importantes, capot ou non. Il n’est donc pas du tout déconseillé de pratiquer sports de combat, rugby, et des militaires, gendarmes, membres du RAID et autres forces spéciales ou commandos (en France et aux USA) se font opérer en LASIK pour corriger un trouble de la vision.

  53. Shaft dit :

    Bonjour,

    Je dois me faire opérer, j’hésite encore entre le lasik et la pkr. Je voudrais faire un sport de combat par la suite. Mon médecin me dit qu’il y a risque minimum que le capot se soulève suite à un choque mais que cela etait deja arrivé avec le lasik qu’en pensez vous et que me conseillez vous surtout. Le lasik rend t’il l’oeil vraiment si fragile

  54. Dr Damien Gatinel dit :

    Le laser femtoseconde est un « instrument » qui permet de découper la cornée (ex; réaliser un capot de LASIK, ou des incisions, ou un « tunnel cornéen », etc). Le LASIK est une technique pour laquelle on utilise aujourd’hui un laser femtoseconde pour réaliser un capot superficiel.

  55. cazenave dit :

    bonjour,

    J’aimerai connaitre la différence entre le Laser Intrastromal Keratomileusis et le laser Femtoseconde. J’aimerai me faire opérer de la presbytie et je suis astigmate et hypermétrope.
    Bien cordialement.

  56. Dr Damien Gatinel dit :

    Vous présentez un astigmatisme a priori congénital qui est dit « mixte », car en fonction de l’angle des méridien qui réfractent la lumière, votre oeil est soit myope (au maximum sur les méridiens verticaux) et soit hypermétrope (sur les méridiens horizontaux)! Ce type d’astigmatisme se corrige en femto-LASIK. Il convient d’utiliser une plateforme laser récente pour obtenir les meilleurs résultats (centrage personnalisé, compensation des éventuels mouvements de cyclo-rotation de l’oeil). Un examen de topographie cornéenne devrait confirmer que vos cornées peuvent bénéficier de cette correction.

  57. Yanis dit :

    bonjour docteur, j’ai 21 ans et j ai un fort astigmatisme et de l hypermetropie. En correction ( 29/07/2016) avec des lunettes je vois tres bien 10/10.
    OD: ( -2 à 171 deg ) + 1,00 D
    OG: ( – 2,75 à 175 deg ) + 1,25 D
    Puis je me faire operer par lasik femto si ma cornee me le permet et puis je avoir la meme vue que me procure mes lunettes ?

  58. Dr Damien Gatinel dit :

    La mesure du diamètre pupillaire me paraît avoir été faite en conditions d’éclairage standard… il serait plus judicieux de la répéter dans une pièce de faible luminosité (conditions dites mésopiques) pour apprécier le diamètre de la pupille en mydriase (dilatation naturelle). En présence de cornées fines, il faut inspecter avec attention la topographie cornéenne dans son ensemble. La solution la plus prudente dans le doute est de réaliser une PKR dont les résultats sont tout à fait superposables à ceux du LASIK.

  59. nicolas dit :

    Bonjour,
    Mon acuité est de:
    Œil droit -3(-1,25)110degre
    Œil gauche -3,75(-0,75)65degre
    La pachymetrie est d’environ 490 ou 500 um selon la machine
    diametre pupille: oeil droit 3.92 oeil gauche 3.88

    un chirurgien m’a proposé le femtolasik, et un autre le trans-pkr car la cornee est fine.
    Je voudrais savoir quelle méthode est la plus pertinente pour moi, au niveau de l’acuité visuelle et de la qualité de la vue (par rapport au diametre de ma pupille)?

    Je suis un peu perdu, Et besoin de vos conseils. Merci

  60. Dr Damien Gatinel dit :

    Dans votre situation, la PKR parait a priori la technique la plus indiquée. Son caractère ‘ancien’ ne veut pas dire que cette technique possède un caractère obsolète, bien au contraire. La PKR, le LASIK et le SMile sont des techniques que l’on pourrait qualifier de variantes autour d’un même thème : le remodelage du profil cornéen. En surface (PKR), il est effectué par le laser excimer (le plus précis) ce qui est particulièrement intéressant pour les cornées fines (et les myopies inférieures à 6 D). En profondeur, il est effectué en SMILE ou en LASIK. Le SMILE possède un avantage marketing (l’aspect de « nouveauté » mais qui n’est pas celle du concept mais de l’utilisation d’un laser unique pour extraire un lenticule réfractif), une incision de taille plus réduite, mais qui oblige à une dissection manuelle et une découpe moins précise que la photoablation sous un capot cornéen superficiel (LASIK). En cas de cornées fines, le SMILE ne présente pas d’avantage démontré en pratique clinique sur le LASIK, et des cas d’ectasie post SMILE ont été rapportés. L’inconvénient de la PKR n’est pas son ancienneté mais les douleurs postopératoires précoces (24h), car elle bénéficie de tous les progrès accomplis dans le domaine de la photoablation au laser excimer, dont les possiblités dépassent largement ce que le SMILE peut réaliser en terme de centrage personnalisé, de correction de l’astigmatisme, et de précision/dimension de l’effet en profondeur par impact.

  61. Nico89 dit :

    Bonjour,
    Jai 33 ans, mon acuité visuelle est de
    OD: -3(-1,25)110degres
    OG: -3,75(-0,75)65degres
    Pachymetrie :
    OD:504um par us et 490um par orb
    OG:514um par us et 490um par orb

    Je me pose des questions sur la technique à faire; le femtolasik est déconseillé car la cornée est fine, le pkr est une technique ancienne et la récupération visuelle est lente, le SMILE est une nauveauté sans avoir du recul.
    Merci

  62. Dr Damien Gatinel dit :

    La presbytie concerne tous les patients, et débute généralement autour de 45 ans. Le mécanisme mis en jeu débute plus tôt au cours de l’existence (réduction de la capacité accommodative de l’oeil), mais ce n’est que lorsque celui ci ne permet plus d’accommoder confortablement à la distance de lecture (moins de 40 cm environ) que l’on ressent une gêne, et ceci survient généralement vers la quarantaine (plus tôt chez les hypermétropes léger non corrigés). Un myope opéré de LASIK avec une correction totale devient emmétrope, et l’évolution attendue pour la presbytie est identique à celle d’un patient qui n’a jamais été myope. Des lunettes pour la lecture seront donc nécessaire vers 45 ans. Répétons que la chirurgie réfractive de la myopie n’accélère pas la presbytie.
    Chez un ancien myope opéré de chirurgie réfractive par LASIK, puis devenu presbyte, il existe des méthodes pour compenser la presbytie; une reprise chirurgicale consistant à effectue une retouche au laser pour redonner à un oeil (non directeur) une légère myopie (bascule). Cette méthode permet de réduire la dépendance aux verres correcteurs de près. (voir myopie et presbytie)
    Si vous n’êtes pas opéré de LASIK et gardez des lentilles de contact pour la vision de loin, il faudra des lunettes en plus pour la lecture, à moins d’effectuer en lentilles ce qu’on appelle une « bascule » (sous correction d’un oeil) ou monovision.

  63. Besnard dit :

    Bonjour,

    Inutile de publier mon commentaire ; il s’agit tout d’abord d’un remerciement ; je n’ai parcouru votre site que quelques minutes pour le moment mais il semble formidablement complet, merci pour cela.

    Je vais y chercher une réponse à la question suivante :
    – alors que je suis myope, -4,75/-5,00, légèrement astigmate -0,25 :

    1.1) si je me fais opérer au LASIK, devrais-je porter des lunettes pour la presbytie dans 10 ans ?

    1.2) si oui, pourrais-je me faire opérer pour corriger la presbytie et ne jamais porter de lunettes ?
    2.1) si je ne me fais PAS opérer au LASIK et que je garde mes lentilles de contact, devrais-je porter des lunettes pour la presbytie dans 10 ans ?

    Bien cordialement,
    LB

  64. […] Choix de la technique (LASIK, PKR, etc.) […]

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